lundi 16 février 2009

-Les Fées- par Charles Perrault

Voilà un conte que j'ai adoré travailler à la session passé en français! Prenez plaisir à le lire, et portez une attention particulière aux moralités, elles sont de forts bons conseils


Il était une fois une veuve qui avait deux filles : l'aînée lui ressemblait si fort d'humeur et de visage, que, qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour la douceur et l'honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu'on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et, en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.
Il fallait, entre autres choses, que cette pauvre enfant allât, deux fois le jour, puiser de l'eau à une grande demi-lieue du logis, et qu'elle rapportât plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui lui pria de lui donner à boire.

-" Oui-dà, ma bonne mère, " dit cette belle fille ; et, rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine et la lui présenta, soutenant toujours la cruche, afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : " Vous êtes si belle, si bonne et si honnête, que je ne puis m'empêcher de vous faire un don ; car c'était une fée qui avait pris le forme d'une pauvre femme de village, pour voir jusqu'où irait l'honnêteté de cette jeune fille. Je vous donne pour don, poursuivit la fée, qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. "

Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. " Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d'avoir tardé si longtemps " ; et, en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles et deux gros diamants. " Que vois-je là ! dit sa mère toute étonnée ; je crois qu'il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D'où vient cela, ma fille ? (Ce fut là la première fois qu'elle l'appela sa fille.) La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants. " Vraiment, dit la mère, il faut que j'y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœ ur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu'à aller puiser de l'eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement. - Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine ! - Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l'heure. "

Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d'argent qui fut au logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu'elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire. C'était la même fée qui avait apparu à sa sœur, mais qui avait pris l'air et les habits d'une princesse, pour voir jusqu'où irait la malhonnêteté de cette fille. " Est-ce que je suis ici venue, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire ? Justement j'ai apporté un flacon d'argent tout exprès pour donner à boire à Madame ! J'en suis d'avis : buvez à même si vous voulez. - Vous n'êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien ! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud. "

D'abord que sa mère l'aperçut, elle lui cria : " Eh bien ! ma fille ! - Eh bien ! ma mère ! lui répondit la brutale, en jetant deux vipères et deux crapauds. - O ciel, s'écria la mère, que vois-je là ? C'est sa sœur qui est en cause : elle me le paiera " ; et aussitôt elle courut pour la battre. La pauvre enfant s'enfuit et alla se sauver dans la forêt prochaine. Le fils du roi, qui revenait de la chasse, al rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu'elle faisait là toute seule et ce qu'elle avait à pleurer ! " Hélas, Monsieur, c'est ma mère qui m'a chassée du logis. " Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d'où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du roi en devint amoureux ; et, considérant qu'un tel don valait mieux que tout ce qu'on pouvait donner en mariage à une autre, l'emmena au palais du roi son père, où il l'épousa.

Pour sa sœur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle ; et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulut la recevoir, alla mourir au coin d'un bois.

Moralité
Les Diamants et les Pistoles
Peuvent beaucoup sur les Esprits ;
Cependant les douces paroles
Ont encor plus de force, et sont d'un plus grand prix.
Autre moralité
L'Honnêteté coûte des soins,
Elle veut un peu de complaisance,
Mais tôt ou tard elle à sa récompense,
Et souvent dans le temps qu'on y pense le moins.

Désolé pour les fautes ou quoi que se soit... Au début j'avais recopier le texte en entier du livre, mais rendu au dernier mot, tout c'est effacer... Et non, ce n'est pas une blague! Mais comme je tenais vraiment à ce que vous puissiez le lire... Je suis allé le chercher sur internet...

Le choix d'une vie

Coucou tout le monde!
Je sais que j'écris pas souvent ces temps-ci... Disons qu'avec mon choix de cégep et tout, j'avais
moins le temps, et moins le goût de venir!
Alors pour vous expliquer en gros ma décision (le reste, jvous le dirai en personne, c'est toujours bien moins long que de l'écrire! (ahh lacheté quand tu nous tiens!))
J'ai choisi l'option: Je m'inscrit à Valley!
Hey oui, se sera donc le retour de gutse à valley!! Youpi pour moi, et pour vous aussi je l'espère!
Oui oui je sais, c'est décevant de savoir que j'irai pas en pâtisserie, mais si vous aviez été à la visite portes ouvertes de l'ITHQ avec ma maman et moi, vous auriez compris ma décision!
Premièrement, ce n'était pas une visite "concentré" dans le programme qui nous interresse... Eh non! C'était simplement une bele grosse visite guidée de l'ITHQ en général! Triste, mais pas assez pour me faire changer d'idée quand même! À la fin de la dîte visite, on se fait diriger vers des ptits kiosques... Moi et ma mèè on se présente donc à celui du niveau secondaire pour le cours de pâtisserie... On pose alors la question qu'on a sur les lèvres, mais à laquelle personne ne veux répondre! Donc, on demande si les débouchés sont acceptable côté pâtisserie... Le monsieur nous dit que c'était un peu serré, mais qu'il y a de plus en plus d'emploi... On se dit alors: Youpi!!!! Mais il rajoute un ptit quelque chose.. un ptit quelque chose qui m'a fait changer d'idée radicalement... Ou plutôt qui m'a enlever l'envie d'aller faire le cours (pour en faire une profession je parle)! Il nous a dit: Oui oui, de plus en plus d'emploi dans le milieu! Nos principaux employeurs sont Loblaws et Club Price (HEIN?!) et il rajoute: maintenant, il est rare que des hotêls demandent des pâtissiers, alors c'est surtout pour les pâtisseries d'épiceries!!

Euh... Quoi?!??! J'veux pas faire le cours de pâtisserie PROFESSIONNELLE pour finir dans une "chaîne de montage" de pâtisserie pour les épiceries!!! On est partie...et ma mère m'a regardé et m'a dit avec un ptit sourire... bon ben, trouve en quoi tu veux t.inscrire à Valleyfield!!
Alors me voila!!
pour ceux qui se demandent: J'men vais en théâtre! Hey oui!
je compte pas me lancer dans le milieu du théâtre, seulement, sa me prend un DEC pour aller a l'université... Et tant qu'à faire Sc. Humaines, les cours d'arts et lettres sont plus interressant!
Je regarde tranquillement des programmes universitaires, et l'Histoire de l'Art me tente de plus en plus! oui oui!!!
J'irais bien en Histoire de l'art dans le secteur de l'architecture artistique... qui aurait cru que ce cher (et étrange) M. vieu m'aurait donné le goût de faire ça...

Mais bon, rien n'est décidé! Et pour l'instant, je m'en tiens au cégep!